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Ebria de libertad

Lundi 27 avril 2009 à 22:17

 


On ne voit pas à quel point la vie est belle. 
On voit juste à quel point elle est moche quand une tuile nous tombe dessus.

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Mardi 28 avril 2009 à 18:38

"J'ai la nostalgie d'une de ces vieilles routes sinueuses et inhabitées qui mènent hors des villes... une route qui conduise aux confins de la terre... où l'esprit est libre..."


Ce sentiment d'abandon. Terrible. Je ne vais pas m'en remettre. Je crois n'avoir jamais ressenti ça à ce point. Comment est-il possible de se faire abandonner aussi vite par celui qu'on aime sans avoir eu le temps de se l'imaginer ? Pas un signe, pas un indice ne m'a prévenu et c'est tombé comme ça, après tout ces moments magiques, mystiques, tendres : "tu ne me reverras plus." On se sent jeté comme une mal-propre. Je n'arrive même plus à savoir quel temps il faisait à ce moment là mais vu la région, il devait pleuvoir. Je ne me rapelle plus bien où c'était, surement que cela n'avait aucune importance. Après tout, quand tout s'écroule autour de vous, peu importe où c'est, la seule chose qui est sûre c'est que vous vous sentez projeté dans le vide à grande vitesse, comme si on vous poussait du haut des chutes du Niagara avec un boulet autour du cou. Terrible sentiment, terrible chute. Qui n'en fini plus. Atmosphère mystique. C'en était trop. J'ai alors décidé d'abandonner de tout quitter, ça ne pouvait pas continuer sans lui ; sa délicate voix, sa présence manquaient tellement qu'il m'était impossible de continuer.





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J'ai alors claqué les pages du bouquin. Comment avait-il pu lui faire ça ? A elle ? Un sentiment de trahison, d'injustice d'abandon. C'est fou ce qu'une fiction peut vous faire ressentir comme sentiments en quelques pages, en quelques mots. Peut-être que ces mots justement nous rapellent à la réalité, et nous suggèrent que notre propre vie, bien qu'elle ne soit pas étalée sur des centaines de pages, n'est peut-être pas si différente de celles de nos héros de papier.


Je me suis donc promis de ne JAMAIS m'éprendre d'un vampire.

Mardi 28 avril 2009 à 22:41

http://w0w.cowblog.fr/images/85571379.jpgJ 'ai ouvert hier tout mes cartons de photos, toutes les armoires pouvant en contenir, ressorti les paniers à diapos de mon père. Et j'ai fait le tri. Et de belles trouvailles. Des choses trop vieilles pour que je m'en souvienne. C'est vrai qu'à l'âge que j'ai sur bon nombre de ces photos, on ne se rapelle pas de grand chose !

J e ne sais pas si vous ressentez la même chose que moi quand vous retrouvez une photo de vous bébé. Moi je ne peux ABSOLUMENT pas m'imaginer que c'est moi. IMPOSSIBLE. Ce bébé est trop mignon pour que ce soit moi ! Ce beau bébé, cette jolie blondinette qui va à l'école aves son sac imitation Barbie, n'a pas pu donner ce que je suis aujourd'hui ! C'est INCONCEVABLE.  Ma maman a beau me jurer que c'est bien moi, qu'elle me tenait à bout de bras, ou sur son avant bras, non ce n'est pas possible que ce soit moi. Ils ont changé de fille entre temps ! Moi je suis venue comme ça, par enchantement pour remplacer la jolie blondinette, je suis venue d'une planète inconnue encore à ce jour mais je ne peux pas être l'évolution de ce beau bébé !

M ais qu'est devenu la jolie blondinette qui porte le même prénom que moi, qui vivait dans la même maison que moi actuellement, avec les mêmes parents ? Qu'est devenu la jolie bondinette ? J'envie cette gamine. Je l'envie de vivre dans son monde, dans sa petite bulle de gamine, sans se soucier de son entourage, de la société dans laquelle elle vit, de son avenir. Etre innocente et puis c'est tout. Retourner dans cette bulle d'inconscience, mon seul désir.


Mon hamster se prénommait Cunnilingus
Et croyez le ou non
Mais ce gus se prennait vraiment pour un homme

Mercredi 29 avril 2009 à 14:51

http://w0w.cowblog.fr/images/7943010.jpgJe repensais ce matin à cette chose étrange qui m'a trotté tant de temps dans la tête à une époque, de partir dans la ville de mes rêves avec l'homme de mes rêves, pour une vie de rêve avec le prétexte en poche "c'est pour mes études, pas le choix !"


O
n aurait vécu à 2 dans un appart pas plus grand qu'une cage à lapin, sous les combles d'une grande maison bourgeoise mais nous on aurait eu l'habitude de passer par l'escalier de service, on aurait aidé la petite mamie du dessous à monter ses courses, chaque matin en se levant on aurait maudit les voisins d'avoir laisser la musique à fond toute la nuit, on aurait croisé tout les matins la petite bourge du premier étage avec ses talons aiguilles avec lesquels elle se serait tordu la cheville sur les pavés de la petite cour mitoyenne. On aurait eu trop chaud l'été, trop froid l'hiver dans notre petite cage à lapin, on aurait fait des ptits boulots de galère mais on en aurait rien eu à faire puisque pour nous, ça aurait été royal : vivre nous 2 et seulement nous 2, entre prince et princesse. Se foutre du temps, se foutre de la société, se foutre de tout.  Juste nous 2, vivre d'amour et c'est tout...
Un projet sans lendemain, pas vrai ?

Pour terminer l'histoire, notre cage à lapin royale est devenu le grenier de la  petite bourge du premier étage qui met désormais des baskets,
la petite mamie monte ses courses toute seule, les voisins n'ont personne pour râler après leur musique.
Je vis de soleil, de chocolat, d'amitié et d'amour (pas du tien), tu vis de soleil, de musique, de voyage et d'amour (pas le mien).





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Samedi 30 mai 2009 à 0:51

Comment pourrait-il croire au hasard sans se douter que c'était un hasard forcé ? Non, enfin pas complètement. J'y pouvais rien. J'admire, point barre. Et encore pire, j'admire qu'il admire. J'admire qu'il sache si bien cacher son jeu. J'admire ses pseudo-définitions (j'ai les mêmes !). Je veux juste amortir la chute finale, qu'elle arrive aujourd'hui ou demain, peu importe.
Elle sera difficile et encore plus si l'acquisition reste vacante, néant.
J'ai peur de m'endormir ce soir, de faire des rêves, de magnifiques rêves, ceux qui vous désenchantent au réveil, une fois que vous avez compris que ce n'était qu'un rêve et qu'ils le resteront, quoi qu'il arrive. Une envie de pleurer à peine les yeux ouverts. 
C'est le genre de choses qui pourrait parfaitement lui arriver aussi, selon ce qu'il laisse paraitre de son état d'esprit.
La projection, l'imagination, c'est ce qu'il y a de plus mortel, ce genre de chose qui vous fait monter en grade et puis boum
. . . plus rien. Le néant. On se fait une montagne de peu, on se fait des films, on le projète dans notre quotidien. Et le jour où ça fait boum. Aïe. Tout mais pas ça. Le stress qui monte dès qu'un choix stratégique est à faire, le fameux wOw quand la distance n'est plus suffisante, l'espoir suit. La désillusion aussi.
Après mûres réflexions (pas plus de 3 jours), l'état d'urgence est déclaré
. . .  c'est la panique. Le cœur fait boum, l'esprit s'engourdit, s'encombre de choses inutiles, de questions sans réponses, d'images, de souvenirs, d'espoir, de pleurs, de sourires rendus, de coups d'œil par dessus l'épaule, de fringues, de phrases, d'une voix, de rires.
Le hasard peut mener loin, très loin, peut unir pour plus d'un an, déchirer pour l'éternité, associer pour quelques temps, et pourquoi ne pas le forcer
?

J'admire : l'impuissance, la faiblesse dans toute sa splendeur.http://w0w.cowblog.fr/images/Charlielachocolatier.jpg

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