Elle sera difficile et encore plus si l'acquisition reste vacante, néant.
J'ai peur de m'endormir ce soir, de faire des rêves, de magnifiques rêves, ceux qui vous désenchantent au réveil, une fois que vous avez compris que ce n'était qu'un rêve et qu'ils le resteront, quoi qu'il arrive. Une envie de pleurer à peine les yeux ouverts.
C'est le genre de choses qui pourrait parfaitement lui arriver aussi, selon ce qu'il laisse paraitre de son état d'esprit.
La projection, l'imagination, c'est ce qu'il y a de plus mortel, ce genre de chose qui vous fait monter en grade et puis boum . . . plus rien. Le néant. On se fait une montagne de peu, on se fait des films, on le projète dans notre quotidien. Et le jour où ça fait boum. Aïe. Tout mais pas ça. Le stress qui monte dès qu'un choix stratégique est à faire, le fameux wOw quand la distance n'est plus suffisante, l'espoir suit. La désillusion aussi.
Après mûres réflexions (pas plus de 3 jours), l'état d'urgence est déclaré . . . c'est la panique. Le cœur fait boum, l'esprit s'engourdit, s'encombre de choses inutiles, de questions sans réponses, d'images, de souvenirs, d'espoir, de pleurs, de sourires rendus, de coups d'œil par dessus l'épaule, de fringues, de phrases, d'une voix, de rires.
Le hasard peut mener loin, très loin, peut unir pour plus d'un an, déchirer pour l'éternité, associer pour quelques temps, et pourquoi ne pas le forcer ?
J'admire : l'impuissance, la faiblesse dans toute sa splendeur.