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Ebria de libertad

Samedi 30 mai 2009 à 0:51

Comment pourrait-il croire au hasard sans se douter que c'était un hasard forcé ? Non, enfin pas complètement. J'y pouvais rien. J'admire, point barre. Et encore pire, j'admire qu'il admire. J'admire qu'il sache si bien cacher son jeu. J'admire ses pseudo-définitions (j'ai les mêmes !). Je veux juste amortir la chute finale, qu'elle arrive aujourd'hui ou demain, peu importe.
Elle sera difficile et encore plus si l'acquisition reste vacante, néant.
J'ai peur de m'endormir ce soir, de faire des rêves, de magnifiques rêves, ceux qui vous désenchantent au réveil, une fois que vous avez compris que ce n'était qu'un rêve et qu'ils le resteront, quoi qu'il arrive. Une envie de pleurer à peine les yeux ouverts. 
C'est le genre de choses qui pourrait parfaitement lui arriver aussi, selon ce qu'il laisse paraitre de son état d'esprit.
La projection, l'imagination, c'est ce qu'il y a de plus mortel, ce genre de chose qui vous fait monter en grade et puis boum
. . . plus rien. Le néant. On se fait une montagne de peu, on se fait des films, on le projète dans notre quotidien. Et le jour où ça fait boum. Aïe. Tout mais pas ça. Le stress qui monte dès qu'un choix stratégique est à faire, le fameux wOw quand la distance n'est plus suffisante, l'espoir suit. La désillusion aussi.
Après mûres réflexions (pas plus de 3 jours), l'état d'urgence est déclaré
. . .  c'est la panique. Le cœur fait boum, l'esprit s'engourdit, s'encombre de choses inutiles, de questions sans réponses, d'images, de souvenirs, d'espoir, de pleurs, de sourires rendus, de coups d'œil par dessus l'épaule, de fringues, de phrases, d'une voix, de rires.
Le hasard peut mener loin, très loin, peut unir pour plus d'un an, déchirer pour l'éternité, associer pour quelques temps, et pourquoi ne pas le forcer
?

J'admire : l'impuissance, la faiblesse dans toute sa splendeur.http://w0w.cowblog.fr/images/Charlielachocolatier.jpg

Dimanche 31 mai 2009 à 14:57

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J
'envisage la possibilité de lui en vouloir un jour, si jamais ses yeux restaient clos, par peur, par timidité, par manque de confiance, par doutes. Je voudrais pouvoir lui apporte tout ce dont il semble manquer farouchement. J’observe, je scrute, je doute, je panique, j’imagine, je rêve. Seules choses qu’il me reste encore à faire.

Être anéanti par 3 mots pour une année complète, ne pas savoir s’en remettre, en faire souffrir son entourage, donner de l’espoir, mentir, pleurer. Voilà le principe de la rupture douloureuse, non pas celle où chaque partie est d’accord avec la décision, non. Je parle de celle dans laquelle vous vous êtes épanouis mais dans laquelle vous regrettez ensuite de vous être investi, d’avoir fait confiance à cette personne que vous connaissiez finalement si peu. De l’avoir aimé, d’avoir éprouvé de la tendresse… Jusqu’au jour où on se fait jeter sans raison qui ne vous paraisse valable, qui vous fait plus penser à un prétexte qu’autre chose. On lui demande maintes explications… sans succès. Un dégoût suit, la colère aussi. Les engueulades, les pleurs, la culpabilité. Encore le dégoût, encore les pleurs. L’espoir revient, l’envie de se reconstruire, le sentiment que quelque chose redevient possible revient lui aussi. Puis finalement, nan. Trop tôt, trop compliqué, pas le moment, plus l’envie. C’est fou ce qu’on peut se sentir faible à ce moment là. Une résolution se prend alors (pour combien de temps ?) : laisser le hasard tranquille, ne pas le provoquer, laisser faire le temps, tant pis, rien ne presse, toute la vie est encore devant nous.

Et puis l’évidence de votre moitié se fait. Là, juste sous vos yeux depuis plusieurs mois et c’est seulement aujourd’hui que vous vous rendez enfin compte que votre moitié est là. Le hasard vaut bien le coup d’être forcé, on ne sait pas ce qu’on peut rater si on attend que le hasard se décide à faire quelque chose.

 J'envisage la possibilité de lui en vouloir un jour.


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« Pour l’instant, personne »

 

Dimanche 31 mai 2009 à 21:57


J
e ne crois pas pouvoir dire que j'attende quoi que ce soit.
J'esre tellement fort, que je n'en ai plus le temps d'attendre
.

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